• Mon premier travail de formation : la copie d'un visage d'une nymphe d'une mosaique du site archéologique de Volubilis (pour plus d'information, cliquez ici)
    La technique utilisée sera la technique dite "directe" au mortier colle sur film de polyuréthane.

     


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  • Je suis actuellement en congés individuel de formation (CIF) en vue d'une reconversion professionnelle au métier de mosaïste.
    Le premier sujet de la formation est la copie. J'ai choisi le visage d'une des mosaiques du site de Volubilis, Hylas et les nymphes.

    Je vous invite à découvrir ou re-découvrir ce site ainsi que son histoire :

    Tout d'abord en images :

    Dans son contexte historique :

    Volubilis est une ville antique romaine située sur les bords de Oued Khoumane, rivière de la banlieue de Meknès (Maroc).
    Le nom berbère de la ville est Walili, Oualili, ou Walila (arabe : وليلى [walīlā]) qui désigne la fleur de liseron. La ville vivait du commerce de l'huile d'olive. On retrouve dans les ruines de nombreux pressoirs à huile.

    Le site de Volubilis compte parmi les sites archéologiques marocains les mieux conservés et les plus visités. Il résume une grande partie de l'histoire du Maroc depuis l'époque mauritanienne (IIIème s. av. J.-C.) jusqu'au Haut moyen-âge. Le premier noyau de la ville date du IIIème s. av. J.-C.

    Après l'annexion du Royaume de Maurétanie à l'empire romain en 42 ap. J.-C. suite à l'assassinat du roi Ptolémée par l'empereur Caligula, Volubilis est élevée au rang de municipe et connaît une extension urbaine importante à partir de la deuxième moitié du Ier siècle ap. J.C.
    Sous l'Empereur Marc Aurèle ( 168-169 ap. J.C.) est construite une enceinte urbaine qui enserre une superficie de quarante hectares. Sous les sévères (fin II ème début IIIème s.), le quartier monumental (capitole, basilique et forum) est réaménagé et l'arc de triomphe est érigé pour rendre hommage à l'empereur pour avoir accordé la citoyenneté romaine aux habitants libres de la ville et d'avoir remis les arriérés d'impôts à tous les volubilitains.
    En 285 ap. J.-C., l'administration et l'armée romaine évacuent la ville. Les volubilitains se replient vers l'ouest et construisent une nouvelle enceinte séparant la ville antique de la ville nouvellement construite.
    A la fin du VIIIème siècle, Idris Ier se réfugie à Walila (l'antique Volubilis) où la tribu des Aouraba l'accueille et le proclame chef des croyants (imam). La cité devient le point de départ de l'islamisation. Elle fut abandonnée et perd encore de son importance en abandonnant son rôle de capitale après la fondation de la ville de Fès en 789 ap. J. C.
    C'est le début du déclin inexorable de la ville.
    En 818, Volubilis accueille des Andalous chassés de Cordoue. Ceux-ci s'installent en bordure de l'Oued. La ville romaine sert de carrière pour les matériaux de construction. Les guides locaux racontent que le site n'a été complètement abandonné qu'après le séisme de 1755 à Lisbonne. Le site a été occupé de façon permanente jusqu'au XIIe siècle assurément.


    La cité a été partiellement fouillée depuis 1915, sous le protectorat par des archéologues français et marocains. Les zones fouillées représentent moins de la moitié du site. Aujourd'hui, ce sont 40 hectares de vestiges qui s'étendent au milieu des oliveraies et des champs. Quelques monuments prestigieux ont été restaurés pendant le XXe siècle. La qualité de conservation remarquable des mosaïques et l'exceptionnelle préservation du site ont incité l'UNESCO à le classer au patrimoine mondial de l'humanité.
    Les vestiges les plus spectaculaires sont les très nombreuses mosaïques ornant le sol des riches demeures. Leur conservation pose toutefois problème : auparavant protégées, elles sont désormais exposées au soleil, au vent et aux visiteurs qui peuvent les fouler librement.

     


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  • L'une des rencontres majeures 2010, la 8eme rencontre internationale de mosaique aura lieu à Chartres du 23 octobre au 21 novembre 2010. L'association des 3R, nous permettra de découvrir 230 exposants professionnels, amateurs confirmés et amateurs d'une quizaine de nationalités.

    Pour ceux qui n'auraient pas eu la possibilité de venir à l'exposition de cet été, "l'improbable foret" d'Isabel le Flem et ma "naissance de Vénus" ont été retenu pour cette manifestation.

    Cette manifestation donne lieu à des cycles de conférence qui auront lieu à l'amphithéâtre :
    Samedi 23 octobre

    - 11h30   Vernissage de l'exposition
    - 14h30   "Ravenna mosaico, un festival pour la capitale de la mosaïque" par Maria-Grazia Marini, Directrice de la culture, ville de Ravenne
    - 15h30   "Paray Le Monial : de la céramique à la mosaïque" par Chantal Demonchaux, Présidente de M comme mosaique
    - 16h30   "Chartres, Ravenne, Paray Le Monial" Table ronde animée par Béatrice Propetto-Marz.

    Samedi 20 novembre
    - 14h30   "Architecture et art singulier" par Marielle Magliozzi, historienne, Conseiller artistique et culturel
    - 16h00   "Exercices de traduction" Par Béatrice Propetto-Marzi, Interprète, traductrice
    - 19h00    Remise du Prix Picassiette Jury présidé par Madame I. Rault-Brochet

     

     

     

    A l'occasion, vous pourrez complèter votre visite sur Chartres avec l'exposition à la Chapelle Saint-Eman : Mosaïque d'Enzo Tinarelli de Carrare et d'ailleurs " qui tiendra du 9 octobre 2010 au 20 février 2011.
    Enzo Tinarelli est diplômé de l’Institut d’Art pour la mosaïque et de l’Académie des Beaux-Arts de Ravenne. Peintre, sculpteur et mosaïste, il est aujourd’hui professeur de plastique ornementale et mosaïque à l’Académie des Beaux-Arts de Carrare et partage sontemps entre l’Italie et la France où il a ouvert en 1991 un atelier sur le Bassin d’Arcachon et dans lequel il réalise une partie de sa création artistique.
    Depuis 1980, il expose dans des espaces publics et privés du monde entier : Italie, France, Autriche, Allemagne, Japon ; Angleterre, Brésil...


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